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Santos : « Le Portugal n’est plus un outsider face à la France »

À la veille de la rencontre face à l’Andorre, Fernando Santos a rencontré les journalistes comme à son habitude. Pour cette occasion, le sélectionneur Portugais a pu répondre à de nombreuses questions concernant cette trêve internationale.

« Chaque match est important car nous sommes au service du Portugal. »

Comment préparer ce match avec l’Andorre en une journée ? « Vous vous préparez de la même façon que vous préparez les autres (matchs). Je suis habitué à préparer des équipes sans entraînement, à jouer, sans entraînement ou avec un entraînement très court. Cette fois-ci, nous n’avons eu qu’un seul entraînement, cet après-midi nous allons parler de l’Andorre et préparer le match. La France ce sera pour plus tard ».

Les avantages du match amical ? « Physiquement, je ne pense pas que cela soit un avantage quelconque, il serait préférable de se reposer, de profiter d’un entraînement normal, de récupérer et d’avoir plus de joueurs libres. Mais nous devons chercher à en tirer profit. Pour que les joueurs qui n’ont pas beaucoup joué en équipe nationale puissent voir comment ils s’adaptent sur le terrain. C’est important pour les joueurs. Ils savent que pour moi il n’y a pas de matchs « spéciaux », c’est un match très important parce que nous sommes au service du Portugal. »

Gestion des joueurs : « Nous avons ici des joueurs qui, depuis qu’ils ont quitté l’équipe nationale la dernière fois, ont très peu joué et d’autres beaucoup, c’est la gestion de l’équilibre. A ceux qui ont très peu joué, leur donner un certain rythme de jeu. Ces 25 joueurs sont tous très importants et ils peuvent, dans n’importe quel match, être sur le terrain et répondre à mes attentes, ils sont là pour ça, pour la qualité et la confiance que j’ai en eux ».

« Il y a 20 ou 30 ans, on pouvait parler de respect supplémentaire de la France »

La France éprouve-t-elle une sorte de « respect supplémentaire » envers le Portugal ? « Je pense qu’elle révèle une prise de conscience, depuis quelques années, de la valeur de l’équipe nationale. Il y a 20 ou 30 ans, on pouvait encore parler de « respect supplémentaire ». Les Champions d’Europe et de la Ligue des Nations contre les Champions du Monde et les vice-champions d’Europe seront sur le terrain. Le Portugal n’est plus un outsider, avant qu’on ne parle d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne… Nous savons que le match avec la France sera décisif. »

En quoi cette période de matchs intensifs a-t-elle changé par rapport à l’année dernière ? « Cela a beaucoup à voir avec la pandémie, ce n’est la faute de personne. Il y a une autre question. Le cas des joueurs qui n’ont pas le temps d’être avec leur famille, de penser un peu à autre chose. J’ai donné aux joueurs l’occasion d’avoir un moment de loisir, d’être frais, maintenant on ne peut pas partir d’ici, on est dans une bulle, c’est un très gros travail. Les joueurs qui font partie de l’élite du football, comme heureusement presque tous nos joueurs, qui jouent trois fois par semaine, ont cette difficulté et cela exige beaucoup de préparation mentale. »

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