Excellent lors de la saison 2022-2023, Rúben Dias n’a terminé qu’à la 30ème position du Ballon d’Or. Un classement injuste ?
Ce Ballon d’Or 2023 décerné à Lionel Messi aura été au centre de bien des débats. Si le vainqueur et son dauphin Erling Haaland ont cristallisé l’attention générale, le classement d’autres joueurs, comme celui de Rúben Dias (30ème), peut également être discuté.
Une saison historique
Au cours de la saison 2022-2023, Rúben Dias a raflé la FA Cup, la Premier League et la Ligue des champions avec Manchester City. Titulaire indiscutable au sein de l’effectif de Pep Guardiola, le défenseur central de 26 ans a grandement contribué aux différents succès de son équipe. Avec lui, les Sky Blues ont pris une toute autre dimension au niveau de l’assise défensive, qui a souvent pêchée avant son arrivée.
Depuis, et particulièrement lors de ce triplé historique, les bases de l’entraîneur catalan ont été considérablement renforcées, au point que son arrière garde soit l’une, si ce n’est la meilleure au monde. Pourtant, malgré toutes ces éloges qui lui sont adressées, c’est à la 30e et dernière place du classement du Ballon d’Or que l’ancien joueur du SL Benfica se hisse.
La faute à un poste qui n’est que très peu considéré dans ce genre de récompenses individuelles ? Certainement. Mais d’autres critères ont également été pris en compte pour Rúben Dias.
La faute à une mauvaise Coupe du monde ?
En année de Coupe du monde, les critères du Ballon d’Or sont plus élevés que jamais. Ce trophée, que les plus grandes nations du globe se disputent tous les quatre ans, est certainement le plus prestigieux qu’un footballeur puisse remporter. Alors, quand un joueur y prend part et passe totalement à côté, les journalistes votant ne manquent pas de le faire indirectement savoir. Ce qui fut le cas pour Rúben Dias.
Éliminé en quart de finale avec le Portugal, ce dernier a particulièrement raté sa compétition. Auteur de performances aux antipodes de celles en club, le natif d’Amadora est même fautif sur le but du Maroc puisque lui et Diogo Costa se gênent et permettent à Youssef En-Nesyri de reprendre le ballon de la tête…
Le débat s’arrête là où commence la réflexion
Et si l’on vous affirmait, contrairement à tout ce qui a été dit plus haut, qu’il ne fallait tout simplement pas tenir compte du classement de Rúben Dias ? Que ce dernier n’est ni cohérent, ni incohérent, et que ce n’est pas tant le classement qui doit être sujet à débat dans ce cas précis, mais plutôt le système de votation ?
Les 100 journalistes qui votent pour le Ballon d’Or doivent constituer un top 5, ce qui fait que la différence de points décernés entre la 15e position et la 30e est infime. En 2022, Heung-min Son qui avait terminé 11e n’avait reçu que 5 points. Même chose pour Raheem Sterling l’année d’avant, qui s’était quant à lui hissé à la 15e place. Nul doute que le schmilblick soit le même année. Alors un conseil pour 2024, évitez-vous quelques haussement de voix et ne commencez à suivre la cérémonie qu’à partir du top 10. À moins que France Football ne décide d’élargir son système de votation.