Ce vendredi soir s’est déroulée la 15e édition de la cérémonie des Globe Soccer Awards, qui récompensait différentes personnalités du football mondial. Parmi elles, on retrouvait notamment Cristiano Ronaldo, dont les sorties médiatiques ont enflammé internet. Et à raison. Le portugais n’a pas hésité à critiquer la victoire de Rodri au Ballon d’Or, estimant que Vinicius Jr, vainqueur de la Ligue des champions, méritait davantage d’être sacré.
Dès lors, et comme il l’avait déjà fait quelques mois auparavant, l’attaquant d’Al-Nassr s’est mis à distribuer les bons points. À ses yeux, le Ballon d’Or ou encore The Best ont perdu de leur valeur, au contraire des Globe Soccer Awards, qui sont « honnêtes ». Aurait-il tenu le même discours si l’organisation n’avait pas fait de lui sa plus grande fierté depuis plusieurs années, n’hésitant pas à lui ériger de nouveaux trophées, comme celui du meilleur buteur de tous les temps (2024 et 2021), le Maradona Award (2023), le meilleur joueur du siècle (2020) ou encore le favori des fans (2023) ? Il est évident que non.
Et puis, comme en 2023, Cristiano Ronaldo a de nouveau tiré sur la Ligue 1. En janvier dernier, il estimait que le niveau du championnat saoudien était égal, voire supérieur à celui de la France. Mais cette fois-ci, le bientôt quarantenaire a été bien plus critique :
« Si la SPL est meilleure ? Bien sûr, facilement. Je ne dis pas ça parce que je joue ici. Je m’en fiche de ce que les gens pensent, ils devraient venir ici, courir sous 38,39 ou 40 degrés. On verra comment ils s’en sortiront. Ne me croyez pas, venez. En France, il n’y a que le PSG, le reste est fini. Certains clubs sont compétitifs, ok. Mais le PSG est le plus fort. Personne ne peut les battre. Ils ont de meilleurs joueurs, plus d’argent. C’est factuel, je ne sais pas pourquoi les gens sont surpris. »
Outre la fameuse prétérition « Je ne dis pas ça parce que je joue ici », parce que bizarrement, il ne disait pas ça avant d’atterrir justement à Al-Nassr, tâchons nous aussi d’être factuels avec Ronaldo. Cet été, en pré-saison, son club a eu l’occasion de se frotter à plusieurs clubs européens espagnols et portugais, tous d’un calibre moindre pour la plupart d’entre eux. On peut donc s’imaginer que ses coéquipiers (en son absence) ont roulé sur leurs adversaires ? Et bien non.
Bilan des huit rencontres amicales : une victoire face à Marítimo (D2 portugaises, 0-1), quatre défaites, face au FC Porto (4-0), Portimonense (D2 portugaise, 1-0), Grenade (D2 espagnole, 1-0) et Almeria (D2 espagnole, 3-0), trois nuls, face au Louletano DC (D4 portugaise, 1-1), Farense (1-1) et Lusitano de Évora (D4 portugaise, 0-0). Et pour ceux qui seraient tentés de dire qu’il n’était pas là, l’été d’avant, il s’était mangé 5-0 par le Celta Vigo et 4-1 par le SL Benfica. Ni plus, ni moins.
Photo by Yasser Bakhsh/Getty Images