Malgré qu’il se soit rapidement fait une place dans le paysage footballistique, à coups de centaines de millions d’euros, le championnat saoudien est loin d’être une idylle pour tous les clubs qui y évoluent. C’est notamment le cas d’Al-Shabab, qui n’est pas détenu par le fonds d’investissement saoudien (PIF), et qui ne bénéficie donc pas des mêmes privilèges financiers qu’Al-Nassr, Al-Hilal, Al-Ittihad et Al-Ahli.
Ce samedi en conférence de presse, suite à la défaite d’Al-Shabab contre Al-Ettifaq lors de la première journée de Saudi Pro League (0-1), Vitor Pereira, qui y entraîne depuis février 2024, est monté au créneau pour dénoncer les inégalités du championnat :
« Nous avons fait un grand match en improvisant avec des joueurs qui ne jouaient pas à leur poste. Car comme la majorité des équipes ici, nous débutons le championnat sans joueur. J’ai beaucoup travaillé au cours des deux derniers mois pour créer une équipe compétitive. Je suis venu en Arabie saoudite dans l’espoir de retrouver un championnat compétitif et fort. Un championnat où toutes les équipes ont la possibilité d’être en concurrence à chaque match. Mais ce n’est pas la réalité, sauf pour les quelques gros clubs de devant. »
Le technicien portugais de 56 ans a ensuite conclu : « Quand je regarde vers mon banc, je vois deux ou trois joueurs, ou alors cinq jeunes de 19 ans qui ne sont pas prêts à jouer. Malheureusement, c’est ça la réalité et j’en suis très mécontent parce que je travaille et je donne beaucoup de moi-même. Je suis venu pour progresser, pour être dans une vraie compétition, mais ce n’est pas possible. »
Vítor Pereira, treinador do Al Shabab, deixou críticas à Liga saudita 🗣️ pic.twitter.com/A153bxxx7G
— Cabine Desportiva (@CabineSport) August 25, 2024