Le sélectionneur de la Seleção Fernando Santos et le défenseur José Fonte étaient présent en conférence de presse, ce mercredi 23. Ces derniers sont notamment revenus sur l’atmosphère qui entoure actuellement la sélection et sur ses chances de participation à la prochaine Coupe du Monde.
À la veille de la rencontre face à la Turquie qui décidera de la présence ou non du Portugal en finale des play-offs (contre l’Italie ou la Macédoine du Nord), José Fonte puis Fernando Santos ont répondu aux questions des journalistes. Dans la lignée de Diogo Jota hier, les deux hommes ont tenu à positiver.
José Fonte a ouvert le bal :
L’intégration de Tiago Djaló
« J’ai l’impression qu’il s’adapte bien, qu’il est heureux. Il fait de l’excellent travail à Lille, je suis très content pour lui. Nous savons que Pepe est un joueur important pour la sélection, il est quasiment tout le temps présent, et j’ai la certitude qu’il sera derrière nous pour nous encourager. »
L’apport de Vitinha
« C’est toujours important, si « o mister » l’a convoqué c’est qu’il croit en lui et en ses qualités. Il va donner son maximum pour nous aider. »
Le match contre la Turquie
« Nous nous attendons à une rencontre difficile, contre une équipe qui va tout donner pour être au Mondial. Nous devons être tout autant, voir encore plus motivé qu’eux à l’idée d’être de la partie au Qatar. »
Son rôle vis-à-vis des jeunes
« Je dois amener le calme, la sérénité, parce que la qualité est déjà en eux. Nous, les joueurs d’expérience, avons un rôle important, celui de les faire s’intégrer au groupe facilement, qu’ils évacuent la pression pour qu’ils puissent se lâcher sur le terrain et ainsi pouvoir aider l’équipe. »
C’est ensuite Fernando Santos qui a pris le relais. Les journalistes avaient visiblement plus de questions à poser au sélectionneur qui a tout de suite préféré calmer le jeu :
Son poste en danger ?
« Ce n’est pas un problème. Je veux dire, ce n’est pas un problème pour moi. Je suis concentré sur la finale de demain. Nous sommes responsable du fait que nous soyons là (à disputer les play-offs), nous assumons ce qui s’est passé contre la Serbie. Mais c’est du passé. Nous voulons être au Mondial, et sommes totalement concentrés là-dessus. Tout le reste est à oublier. »
Pression positive ou négative ?
« Par le passé, la pression a toujours été positive pour la sélection portugaise. Les deux finales que nous avons disputées (Euro 2016 et Ligue des Nations 2019), nous les avons remporté. À chaque fois que l’enjeu été grand nous avons toujours répondu présent, à l’exception du dernier match de la phase de poules. Ça sera toujours un facteur positif car nos joueurs ont énormément d’expérience et ne se laissent pas envahir par cette pression négative. »
Fonte-Danilo ou Fonte-Djaló?
« Je vais choisir mon onze initial en fonction des joueurs qui me donnent le plus de garanties. Cela ne veux pas dire que je n’ai pas confiance en certains joueurs, car il est évident que si ils sont présents avec nous, c’est que j’ai entièrement confiance en eux. Mais je prendrai ma décision demain. »
Son analyse de l’équipe turque
« Concernant les failles de l’adversaire il est certain que je ne vous en parlerai pas. J’en ai déjà fait part à mes joueurs qui savent sur quels aspects nous devons nous focaliser demain. Mais je peux dire que la Turquie est une équipe avec beaucoup de qualité individuelle, leurs joueurs jouent en majorité dans les plus grands championnats, que ce soit en Angleterre, en France ou en Italie. Nous connaissons les caractéristiques des joueurs turcs. C’est une équipe très agressive dans le bon sens du terme, elle joue beaucoup avec le cœur. Nous devrons être dans le même état d’esprit pour sortir vainqueur de cette confrontation. »
Des doutes sur le onze de demain ?
« Je n’ai absolument aucun doute, dans le cas contraire, ça n’aurait pas été bon signe. Bien sûr qu’il y a deux trois ajustements à penser avant la rencontre, mais nous n’avons pas de réels doutes sur se que nous allons proposer demain. »
Une défaite contre la Serbie compliquée à digérer
« Nous ne méritions pas la victoire. La Serbie a joué pour gagner ce match, et à mes yeux, nous les avons aidé à cela. Bien sûr que l’entraîneur est le premier coupable, mais nous avons tous conscience que l’objectif principal n’a pas été validé et que nous n’avons pas bien joué ce jour là. Mais cela ne sert à rien de ressasser le passé, il faut se concentrer sur demain, comme je l’ai dit plus tôt : le Portugal a toujours répondu présent lors des finales. Nous avons lutter ces dernières années pour donner du bonheur aux 11 millions de portugais, et c’est se que nous allons à nouveau faire demain. »