Trois jours après s’être défait péniblement de la Slovaquie (0 – 1), le Portugal s’est très facilement imposé à domicile, contre des Luxembourgeois totalement dépassés par les événements (9 – 0).
Le Portugal a atomisé le Luxembourg. Au stade de l’Algarve, la Seleção recevait une bonne équipe qui avait, depuis sa première déconvenue face à ce même Portugal, réalisé de bien meilleurs résultats. Mais contre l’armada offensive portugaise, les deux Gonçalo en feu, et une équipe en mission destruction, les hommes de Luc Holtz n’ont strictement rien pu faire.
Privé de Cristiano Ronaldo, suspendu et déjà parti pour l’Arabie Saoudite, le Portugal n’a fait qu’une bouchée de son adversaire en première mi-temps. L’homme fort de l’équipe lusitanienne depuis la Coupe du Monde, Bruno Fernandes, a d’abord déposé un amour de ballon sur la tête du jeune Gonçalo Inacio (13’), avant de récupérer proprement le cuire 5 minutes plus tard, d’envoyer Bernardo Silva qui, en une touche, et venu offrir la balle du deux à zéro à Gonçalo Ramos (18’).
Comme lors du match aller, le Portugal a continué de pousser et Gonçalo Ramos y est allé de son doublé, après une fulgurance de Rafael Leão sur son côté gauche (33’). Juste avant la mi-temps, Gonçalo Inacio, encore trouvé par Bruno Fernandes, est venu enfoncer le clou (45+4).
En seconde période, le Portugal a brillamment répété ses gammes. Après une superbe phase de construction, Diogo Jota a parfaitement repris un ballon millimétré de Bruno Fernandes pour battre le gardien. Buteur, l’attaquant de Liverpool s’est ensuite mué en passeur, après une belle ouverture de Gonçalo Inacio, pour le tout juste entrant, Ricardo Horta (66’). 10 minutes après, et comme si ce n’était pas assez, il est de nouveau venu fusiller le pauvre gardien Luxembourgeois.
Dans le dernier quart d’heure, Bruno Fernandes (83′) et João Félix (88′)sont venus clore le spectacle en inscrivant respectivement les huitièmes et neuvièmes buts. K.O debout, le Luxembourg n’a pas pu empêcher le Portugal d’empocher les trois points et de s’approcher encore plus de l’Euro 2024.