Le Portugal est éliminé de l’Euro 2024. Après les attaquants, il est maintenant temps de distribuer les bons points et les heures de colles aux milieux. Certains ont répondu présent, tandis que d’autres étaient aux abonnés absents.
João Palhinha – On l’attendait titulaire dès le début de la compétition, mais il n’est apparu dans le onze que face à la Turquie, lors de la deuxième journée. Après 45 bonnes minutes, il sort à la mi-temps à cause d’un carton jaune. Face à la Géorgie, il est l’un des rares au niveau mais sort également à la mi-temps pour être protégé d’une éventuelle suspension. Énorme face à la Slovénie, il est aussi très solide contre la France. Nul doute qu’il doit être un indiscutable de la Seleção.
João Neves – On espérait qu’il serait, à l’image de Renato Sanches en 2016, notre joyau de la compétition. Finalement, il n’aura pas été considéré par Roberto Martinez qui en faisait pourtant des tonnes à son sujet à chacune de ses sorties médiatiques en 2024. Le seul spot dont il a bénéficié, c’est ce fameux match contre la Géorgie, au cours duquel il est passé à côté.
Vitinha – Homme du match face à la Tchéquie et excellent tout au long de la compétition, le milieu parisien a été l’un, si ce n’est le meilleur portugais de l’Euro. Il n’a seulement que 24 ans, le Portugal peut se projeter encore très loin avec lui.
Rúben Neves – Il est le 14ème joueur portugais à avoir eu le plus de temps de jeu dans cet Euro. Pour quels bénéfices ? Pourquoi l’avoir amené ? Pourquoi lui avoir donné un rôle aussi important en sortie de banc ? Pourquoi un joueur qui flingue le Portugal lors de la Coupe du monde 2022 et qui se tire en Arabie saoudite dans la foulée continue d’être sélectionné ? Tant de questions pour aucune réponse valable.
Matheus Nunes – Convoqué après le forfait d’Otávio, il n’a eu que 18 minutes de temps de jeu. On aurait pu partir à l’Euro avec 25 joueurs, ça n’aurait pas changé grand-chose.
Bruno Fernandes – Il fait partie du gang SFR (Silva, Fernandes, Ronaldo), à qui Roberto Martinez a octroyé un totem d’immunité. Ils n’avaient pas à se soucier d’être bons (ce que l’on espérait) ou mauvais (ce qu’ils ont été) puisqu’une place de titulaire leur était constamment offerte. De son premier ballon touché face à la Tchéquie à sa sortie contre la France, il n’y a absolument rien de positif à retenir de sa compétition. Une déception à la hauteur des attentes placées en lui.