Malgré leur départ en Arabie Saoudite, Rúben Neves et Otávio ont bel et bien été retenus pour les deux prochaines rencontres de qualifications à l’Euro 2024, face à la Slovaquie (8/09) et le Luxembourg (11/09).
Est-ce que l’on peut jouer en Arabie Saoudite et continuer d’être sélectionné, lorsque l’on ne s’appelle pas Cristiano Ronaldo ? La réponse est oui. En effet, ce vendredi, Roberto Martinez a tranché positivement quant à l’avenir des joueurs s’exilant en Saudi Pro League. Dans sa liste de convoqués qui disputeront les deux prochaines rencontres de la Seleção, figurent le nom de Rúben Neves, parti pour Al-Hilal et d’Otávio, qui s’est récemment envolé pour Al-Nassr.
« Jouer en Arabie Saoudite n’est pas un problème »
Cette convocation du mois de septembre marquait un léger tournant dans l’histoire récente de la sélection portugaise. Entre celle-ci et la dernière, qui datait du mois de juin 2023, plusieurs joueurs portugais ont été transférés dans de nouveaux clubs. Parmi eux, Rúben Neves et Otávio ont quitté respectivement Wolverhampton et le FC Porto, pour l’Arabie Saoudite.
Par le passé, Roberto Martinez ne s’était pas fermé à l’idée d’appeler des joueurs jouant au Moyen-Orient. Il avait notamment continué de convoquer Cristiano Ronaldo, pourtant parti à Al-Nassr en janvier dernier. Mais CR7 reste un électron libre de cette sélection et bénéficie d’un traitement particulier. Pourtant Neves et Otávio seront bien du voyage en Slovaquie, avant la réception du Luxembourg, trois jours plus tard.
Cette décision pose questions, notamment vis-à-vis des critères du sélectionneur, sur la compétitivité du championnat saoudien, mais aussi sur sa manière de juger équitablement un joueur, qu’il soit au Portugal, en Arabie Soudite ou en Angleterre. Interrogé à ce sujet, Roberto Martinez a assuré que ce n’était pas un problème : « La Saudi Pro League entame un nouveau projet, nous devons leur donner deux ou trois saisons pour qu’il devienne solide. Peu importe le championnat ou la compétition, le plus important c’est le rôle qui est donné à nos joueurs. Nous verrons à quel niveau ils reviendront, nous devons apprendre de cela. Je ne pense pas que ça soit négatif, mais plutôt différent. Il faut d’adapter.«