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Le Portugal s’approche de l’Euro 2024 mais n’est pas encore prêt

Vainqueur de l’Islande grâce à un but tardif de Cristiano Ronaldo, le Portugal continue son sans-faute en phase de qualifications à l’Euro 2024.

Hier soir, le Portugal a assuré l’essentiel, et c’est à peu près tout. Tenu en échec jusqu’à la 89ème minute, Roberto Martinez s’en est remis aux pieds de l’inévitable Cristiano Ronaldo, qui disputait son 200ème match en équipe nationale. Le capitaine portugais est venu inscrire son 5ème but dans cette phase de qualification à l’Euro 2024, permettant ainsi à son équipe d’être seul leader du groupe J (12 points), devant la Slovaquie (10 points). 

Avant ce but tardif, le Portugal n’a pas montré grand chose. Disposé en 3-4-3, l’incorporation de Rafael Leão, Pepe ou encore Rúben Neves, par rapport à la Bosnie, n’a pas fait de miracle. Même si l’ailier milanais s’est montré proactif sur son côté gauche, son déchet dans le dernier geste et l’animation offensive décevante des portugais ne lui ont pas permis de réitérer ses performances en club. 

Partout ailleurs, tout le monde est plus ou moins passé à côté de son match. Rúben Neves, qui devrait rejoindre l’Arabie Saoudite la saison prochaine, a fait du Rúben Neves, les pistons n’ont que très peu été mis en valeur, et Bruno Fernandes et Bernardo Silva, qui disputaient respectivement leur 70 et 67ème match de la saison, ont été transparents. Seul point positif, la rentrée réussie de Gonçalo Inacio qui été passeur décisif sur le seul but de la rencontre.

Le Portugal gagne mais ne convainc pas

Après quatre matchs à la tête de la Seleção, Roberto Martinez affiche un bilan de 4 victoires, pour 14 buts marqués et aucun encaissé. Statistiquement, le sélectionneur belge remplit parfaitement sa mission, mais pour ce qui est du contenu, la réalité est nettement différente. Ce rassemblement du mois de juin a mis en lumière les premières limites de son système en 3-4-3, dans lequel les joueurs peinent encore à trouver leur marque. 

Que ce soit dans l’organisation du pressing, la liberté des pistons, ou bien la souveraineté espérée mais foncièrement chimérique dans l’entrejeu jusqu’ici ; les portugais pêchent encore dans bon nombre de compartiments. Mêmes problèmes pour les centraux, censés être les premiers relanceurs, mais qui voient trop peu de solutions s’offrir à eux et qui finissent par ne jouer que des ballons à l’horizontal, ou par balancer devant, dans l’espoir de trouver un attaquant. 

D’ici le Championnat d’Europe, que le Portugal n’est pas encore garanti de disputer malgré son avance, les joueurs et le sélectionneur devront faire évoluer la situation, en augmentant leur niveau de jeu, ou en trouvant un consensus qui pourrait s’avérer être l’abandon de ce dispositif. D’ici là, c’est un repos bien mérité qui les attend puisqu’ils disputaient leur dernier match de la saison. Ils seront de retour le 8 septembre, face à la Slovaquie.

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