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Joueurs Portugais

Rafael Leão : « J’aimerais jouer dans un autre championnat mais … »

En interview pour RDP África, Rafael Leão s’est confié sur son amour envers Milan mais il a admis qu’il n’est pas contre un départ à l’avenir.

L’ailier portugais a dévoilé quelques éléments de sa vie personnelle qui ont accéléré son ascension fulgurante dont un déclic de sa part : sa prise de conscience sur son alimentation. La jeune pépite est revenu également sur sa première expérience à l’étranger qui fut difficile, à Lille. Il se retrouve actuellement à Milan et entretient une belle histoire avec les Rossoneri depuis quelques années. Il ne cache pas son affection pour le club et la ville en elle-même. Néanmoins, il ne nie pas son envie de jouer dans un autre championnat.

Un changement d’alimentation bénéfique

Le début de carrière de Rafael Leão a été marqué par des pépins physiques. Il est désormais dans une forme physique excellente, et ce n’est pas dû au hasard.

L’homme au grand sourire a révélé qu’il a pris conscience récemment des bien faits d’une bonne alimentation pour sa carrière : « Il y a 2 ans, j’ai commencé à comprendre qu’une bonne alimentation fait toute la différence sur le terrain. Lors d’une saison, si tu t’alimentes et tu te reposes bien, tu peux faire 50 à 60 matchs. Si tu as une mauvaise alimentation, tu auras plus de blessures et tu seras moins régulier. Plus tôt tu comprends cela, mieux c’est. Avant, j’étais bien, je faisais la différence mais je me blessais beaucoup. J’ai compris au fil des années que ce sont les choses hors du terrain qui font que tu apporteras toujours sur le terrain, même si tu n’as pas de talent. »

Une adaptation compliqué à Lille

Pour sa première expérience à l’étranger, l’attaquant de 23 ans a avoué que son nouveau cadre de vie à Lille n’a pas aidé à son adaptation, cependant ses compatriotes l’ont aidé à se sentir bien : « Ma première aventure hors du Portugal n’a pas été facile. À Lille, il faisait très froid, la ville est petite. Mais, j’ai réussi à bien m’adapter car il y avait beaucoup de Portugais dans l’équipe et la direction du club (José Fonte et Luis Campos). Une nouvelle langue, un nouveau pays, de nouvelles personnes : j’ai eu très peur que ça se passe mal. »

Le talent a effacé la peur de Rafael Leão. (Photo by FRANCOIS LO PRESTI / AFP via Getty Images)

Le talent lusitanien raconte que grâce à ce passage en France, il a gagné en maturité : « Au fond, j’en suis sorti grandi en tant qu’homme. Cela m’a permis de sortir de ma zone de confort. Si j’étais parti plus tard (du Sporting CP), peut-être que je ne serais pas le joueur que je suis maintenant. J’ai pu apprendre une nouvelle langue (le français) puisque là-bas, ils ne répondent pas en anglais. »

L’amour à l’italienne

Son saut en Italie a été plus paisible et il a couvert d’éloges la ville de la mode : « L’adaptation à Milan a été plus tranquille, la seule complication a été d’apprendre la langue italienne. Vivre à Milan, c’est top : le temps est le même qu’au Portugal, il y a du soleil, on mange bien, des superbes boutiques… Il y a beaucoup de choses afin de ne pas stresser. À Lille, c’était nuageux, il faisait froid donc c’était plus facile d’entrer en stress. »

Du stress lillois à la décontraction milanaise (Photo by Jurij Kodrun/Getty Images)

Malgré son attache envers les Milanais, lorsqu’on lui demande s’il se verrait dans une autre ligue, le Portugais a été franc : « Jouer dans une autre Ligue ? Oui, à l’avenir, bien sûr mais maintenant je suis concentré sur Milan. C’est une ville que j’aime beaucoup et le club est top. »

Un Mondial ou une Ligue des Champions ?

Le natif d’Almada a eu le droit à la fameuse question : « Préfères tu gagner un Mondial ou Ligue des Champions ? » et sa réponse fut catégorique : « Un Mondial. En remportant ce trophée, ton nom reste gravé dans l’histoire de ton pays. »

La Coupe du Monde : son rêve et celui de tout un peuple. (Photo by ANNE-CHRISTINE POUJOULAT/AFP via Getty Images)

Finalement, le MVP de Série A a désigné Pepe et Thiago Silva comme étant les défenseurs les plus coriaces qu’il ait affrontés et il a assumé qu’il apprécie particulièrement le style de jeu d’une équipe de Premier League en ce moment : « Je vois beaucoup de matchs de football mais je ne serai pas entraîneur, c’est hors de question (rires). Je regarde les rencontres de toutes les ligues européennes : portugaise, anglaise, espagnole, française. Actuellement, j’aime la façon dont joue Arsenal. »


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