Cristiano Ronaldo, Bruno Fernandes, Bernardo Silva… un trio qui, sur le papier, peut en faire saliver plus d’un. Mais en réalité, les trois peinent à afficher dans cet Euro 2024 le niveau que l’on peut leur reconnaître habituellement, notamment en club pour les deux derniers. Face à leur rendement en demi-teinte, celui qui récolte une majorité de critiques, c’est bien Roberto Martínez. Défenseur invétéré de la compétitivité et de la concurrence, le technicien espagnol refuse pourtant de remettre leur statut en question et préfère plutôt sortir Vitinha de son onze quant les choses commencent à se corser…
En conférence de presse ce jeudi 4 juillet, à la veille du quart de finale entre la France et le Portugal, l’ancien entraîneur de la Belgique a été questionné sur les critiques concernant ses choix tactiques. On vous laisse le soin de juger sa réponse : « Les critiques font partie de mon travail. J’ai des infos, des critères, je m’appuie sur ce qu’on a préparé, sur la compétitivité, pour ensuite prendre des décisions. Les critiques sont là depuis un an et demi, mais c’est la passion des supporters. On a eu des critiques même en s’étant qualifié avec 10 victoires, et si ce n’est pas ça, c’est la liste. »
Le sélectionneur des Apaixonados s’est également pris le bec avec un journaliste qui l’a interrogé sur le manque de prise d’initiative de la Seleção lors des phases offensives. Une remarque qu’il ne partage pas : « Je ne suis pas d’accord sur le fait que nous ne prenons pas de risques. On est l’équipe qui a le plus d’opportunités, de tirs… Ce n’est pas mon avis, ce sont les statistiques qui parlent. Donc non, je ne suis pas d’accord avec ça. On a quand même eu 36 corners depuis le début de la compétition. Il y a de nombreux indicateurs qui démontrent que nous sommes présents dans la surface de nos adversaires. Mais on a besoin de marquer beaucoup plus de buts, ça c’est sûr. »