À Anfield ce mercredi soir, Benfica est parvenu à accrocher Liverpool (3 – 3). Un nul qui ne suffira pas compte tenu du résultat au match aller (1 – 3). Les Encarnados n’iront pas en demi-finale de Ligue des Champions.
Benfica aura poussé jusqu’au bout. Mené à deux reprises, les joueurs de Nelson Verissimo sont parvenus à revenir au score autant de fois. Ces derniers pourront nourrir quelques regrets étant donné le nombre d’errements défensifs. Des erreurs qui dans lors de soirées si importantes se payent cash.
Un premier acte équilibré
Trois jours après sa confrontation contre Manchester City, Jürgen Klopp décidait de faire tourner et d’aligner des joueurs habituellement remplaçants. Un choix surprenant mais qui n’a pas donné tort au technicien allemand puisque comme à l’aller, son équipe est parvenue à ouvrir le score sur corner, par l’intermédiaire d’Ibrahima Konaté (21′). Le défenseur français a pris le meilleur sur Otamendi et Vertonghen dont le marquage bien trop laxiste ne l’a pas empêché de placer un coup de casque imparable.
Dès l’engagement, Darwin Nunez croyait égaliser avant que son but soit finalement annulé pour une position de hors-jeu. Dos au mur, Benfica n’a néanmoins pas courbé l’échine et Gonçalo Ramos est venu à son tour battre le gardien adverse (32’). Cinq minutes plus tard, Liverpool est passé tout proche de reprendre l’avantage après une sortie hasardeuse d’Odysseas Vlachodimos qui avait décidé de rebrousser chemin malgré la vingtaine de mètres déjà parcourus.
Une remontée mais pas de Remontada
En seconde période, Vlachodimos de nouveau dans l’erreur, n’est pas parvenu à garder un ballon qui roulait jusqu’à lui et après un mauvais dégagement de Vertonghen, Liverpool est cette fois-ci bel et bien parvenu à mettre son deuxième but (55’). Roberto Firmino y est allé de son doublé dix minutes après, libre de tout marquage sur le coup franc de Tsimikas
Entré en jeu dès le début de la deuxième mi-temps – à la place de Diogo Gonçalves qui avait été choisi pour pallier l’absence de Rafa Silva – Roman Yaremchuk est parvenu à réduire la marque à la soixante-treizième minute. Les Aigles ont continué à pousser et l’inévitable Darwin Nunez est, comme à l’aller, venu crucifier le portier brésilien de Liverpool. L’uruguayen croyait en mettre un autre deux minutes plus tard, avant que l’arbitre de touche ne le signale en position de hors-jeu.
Benfica sort donc de la compétition par un match nul, pas aidé par ses nombreuses erreurs défensives commises à la Luz comme à Anfield, et les manquements dans les derniers mètres, notamment à l’aller. Le rêve d’Europe s’arrête ici pour les rouges et blancs qui doivent encore disputer cinq rencontres de championnat sans grand intérêt étant donné le retard accumulé sur le FC Porto et son voisin de Lisbonne.