Disclaimer : cet article n’a pas pour but de descendre Cristiano Ronaldo mais bien de combattre les fausses informations qui peuvent l’entourer. Surtout lorsqu’elles prennent une telle ampleur. Le soutien du quintuple Ballon d’Or pour tout type de cause n’est plus à prouver, et il n’a certainement pas besoin d’être associé à ce type de mensonge.
Dans la nuit du 8 au 9 septembre dernier, un terrible séisme s’est abattu sur le Maroc, causant un bilan d’environ 3 000 pertes humaines, pour près du double de blessés. Suite à cela, et comme il est coutume de faire, les médias du monde entier ont naturellement traité cette odieuse actualité. L’étendue des dégâts causés est telle que des centaines d’informations différentes existent et prolifèrent à ce sujet. Parmi ce tohu bohu, l’une d’entre elle a particulièrement fait parler ces derniers jours.
En effet, si l’on en croit plusieurs médias, et ce peu importe leur importance sur l’échiquier journalistique, Cristiano Ronaldo aurait mis son hôtel “Pestana CR7 Marrakech” à disposition de la ville marocaine pour en faire un refuge. Et ce, jusqu’à ce que la situation se calme. Sur les réseaux sociaux, les fans du joueur se sont alors empressé de féliciter son initiative, renforçant ainsi les précédentes aides véridiques et sourcées du portugais. Problème : après avoir été approché par plusieurs rédactions, dont celles du journal télévisé de TF1 et des spécialistes de fake news “Désintox” sur Arte, l’hôtel a formellement démenti cette rumeur.
Mais alors, d’où provient-elle ? Tout est parti d’un article du quotidien sportif espagnol Marca, qui dans le titre d’un papier consacré à cet événement, a indiqué que l’hôtel maroccain de Cristiano Ronaldo “sert de refuge après le tremblement de terre au Maroc”. Le journal s’est basé sur le témoignage d’une touriste espagnole, qui expliquait avoir “trouvé refuge” dans cet hôtel. Ni une ni deux, pensant tenir un scoop, Marca s’est empressé de publier un article à ce sujet. Cette information, relayée aux quatre coins du monde, dont en France, par Le Figaro, n’en est donc finalement pas une. La femme en question a bel et bien payé pour pouvoir y séjourner. Comme tout le monde.
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