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Seleção

Espagne – Portugal : les bons comptes font les bons ennemis 

Hier soir à Séville, l’Espagne et le Portugal se sont quittés sur un score de parité (1 – 1) à l’occasion de cette première journée de Ligue des nations. Un résultat qui commence à prendre des airs de mauvaise habitude entre les deux nations de la péninsule ibérique. 

La rivalité disparaît où l’égalité cesse. Encore une fois, les Espagnols et les Portugais sont rentrés bredouilles. Il faut remonter jusqu’en 2010 pour retrouver les traces d’une victoire dans le carnet de bord des confrontations entre la Roja et la Seleção, CR7 et les siens s’étaient alors imposés 4 à 0 lors d’une rencontre amicale. 

Une affiche notamment marquée par le récital de Cristiano Ronaldo qui était à deux doigts de s’offrir un but légendaire… avant que Nani n’en décide autrement. Hier, le quintuple Ballon d’or a démarré sur le banc des remplaçants en rencontres officielles pour la première fois depuis cinq ans. Le moment idéal pour certains de marquer des points en vue de la prochaine Coupe du monde. N’est-ce pas Rafael Leão ? 

Une première titularisation à oublier avec le Portugal ? 

Un miaulement dans la nuit andalouse. Rafael Leão, le MVP de Serie A, est loin d’avoir poussé son rugissement le plus féroce. Aligné sur le flanc gauche de l’attaque portugaise en l’absence de Diogo Jota laissé au repos, le joyau d’Almada n’est pas parvenu à trouver le chemin des filets. L’attaquant milanais était pourtant proche d’ouvrir le score (18’) mais sa frappe du gauche est passée au-dessus de la transversale d’Unai Simón. Quelques minutes plus tard, Álvaro Morata se retrouvait à la conclusion d’une contre-attaque lunaire et ouvrait le compteur de l’Espagne. 

Rafael Leão manque de réussite face à l’Espagne en Ligue des nations (Photo by CRISTINA QUICLER/AFP via Getty Images)

Au retour des vestiaires, Rafael Leão voulait montrer qu’il en avait encore sous le capot en cette fin de saison avec une tentative de grand pont sur César Azpilicueta. Sans succès. À l’heure de jeu, André Silva lui offre une dernière chance de briller mais l’ancien du Sporting bute sur les guiboles d’Unai Simón. Puis… plus rien. Le lion a fini par céder sa place au héros du soir : Ricardo Horta. 

Ricardo Horta, joker inattendu 

Ce n’est pas la première fois que Ricardo Horta porte la tunique lusitanienne. À une époque lointaine, très lointaine, l’ancien sélectionneur Paulo Bento avait déjà fait appel à lui. C’était le 7 septembre 2014 à l’occasion d’une rencontre de qualification pour l’Euro 2016 face à l’Albanie, un match remporté par les Aigles (0 – 1). 

Hier soir, le joueur de Braga n’a pas hésité une seule seconde à enfiler son meilleur costume de super-héros. C’est lui qui a inscrit le but de l’égalisation à dix minutes du terme sur un centre à ras de terre de João Cancelo. Une juste compensation pour celui que Fernando Santos a longtemps boudé malgré ses excellentes performances en club (48 matchs, 28 buts TCC).

Personne ne pouvait donc gâcher cette belle histoire, pas même Jordi Alba. Le latéral gauche du FC Barcelone a eu le but de la victoire au bout du crâne en fin de partie mais a manqué de réalisme. Score final un partout. Comme dirait Orelsan : « on ne change pas une équipe qui fait match nul. »

En attendant, la République Tchèque prend la tête de ce groupe B grâce à sa victoire contre la Suisse (1 – 2). Les Helvètes seront d’ailleurs les prochains adversaires du Portugal dans cette Ligue des nations. Coup d’envoi dimanche 5 juin à 20h45 au Stade José Alvalade.

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