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Seleção

Euro 2024 : présentation décalée de l’effectif du Portugal

Attention, le papier que vous vous apprêtez à lire est susceptible de froisser les plus… susceptibles d’entre vous. Âmes sensibles s’abstenir. Cœurs indifférents et/ou avides de sensations fortes : bonne lecture.

J-1 avant l’entrée en lice du Portugal à l’Euro 2024. L’équipe lusitanienne dirigée par Roberto Martinez démarre sa compétition face à la Tchéquie et se sait attendue au tournant. Pourtant, derrière ses airs de favoris se cache un groupe un peu plus déroutant qu’il n’y paraît… Coup d’œil sur les 25 joueurs qui le composent.

Diogo Costa : Le portier à la plus haute valeur marchande sur Transfermarkt, c’est lui. Ça ne l’a pourtant pas empêché de se trouer durant la Coupe du monde 2022. Ghana, Maroc : on pardonne, mais on n’oublie pas.

José Sá : 2e gardien de la Selecão dans la hiérarchie, mais 1er à s’être illustré durant cet Euro en plaquant un supporter à pleine vitesse. Tout ça pour s’attirer les faveurs de Cristiano Ronaldo…

Rui Patrício : Héros en 2016, zéro en 2024. Il peut s’estimer heureux d’être convoqué sans avoir disputé le moindre match en club depuis février. Sa chance c’est qu’il joue à un poste de gros branleur où le motif « joueur d’expérience » est accepté.

Pepe : Normalement à son âge, soit on commence une carrière de consultant, soit on mange pour douze et on finit comme Wayne Rooney. Lui, il dispute la Ligue des champions et l’Euro, et continue d’être le meilleur défenseur de ses équipes. Sympa.

António Silva : Une première grosse saison au SL Benfica à 19 ans, puis une seconde bien plus compliquée. Va sagement s’asseoir sur le banc et regarder pépé faire le sale boulot.

Rúben Dias : Deux compétitions avec la Seleção, deux flops. Faudrait songer à passer moins de temps devant la glace ou alors pousser le délire à fond et rejoindre André Silva au FC Mannequinat.

Gonçalo Inácio : Parmi les joueurs du Sporting qui ont remporté le championnat portugais cette saison et qui pouvaient prétendre à une place en sélection, Roberto Martinez a pris le pire. Enfin bon, vaut mieux que ce soit lui que l’horrible Toti Gomes.

Danilo Pereira : Dépanne bien comme un plan cul, mais ennuyant et trop instable à la longue.

João Neves : Quand Ronaldo disputait l’Euro 2004, il était encore dans les couilles à son père. Oups, de son père.

Vitinha : Après une première saison compliquée au PSG, il s’est dit que les conneries avaient assez duré. P’têt qu’on tient le nouveau Deco.

João Palhinha : Ses premières minutes disputées dans un Euro se résument par : un stop de cowboy sur Kingsley Coman, une conservation de balle malgré la pression de N’Golo Kanté et un petit pont sur Paul Pogba. Les trois sont tellement traumatisés que le premier passe le plus clair de son temps à l’infirmerie, le second s’est exilé en Arabie saoudite et le dernier s’est dopé pour tenter de se venger.

Rúben Neves : Il flingue le Portugal lors de la Coupe du monde 2022, se tire en Arabie saoudite dans la foulée, mais continue d’être sélectionné. Preuve que l’homme sait être miséricordieux. Ou alors totalement con.

Bruno Fernandes : Un héros de Shônen le bordel. En sélection, il était nul, mais alors très nul, puis il est devenu fort, mais alors très fort. Peut-être qu’il a découvert le pouvoir de l’amitié, on sait pas.

Bernardo Silva : Faire régulièrement partie du top 30, voire 10 du Ballon d’Or, ça il en est capable. Par contre, tenir son rang quand le Portugal a besoin de son football, c’est trop lui demander.

Matheus Nunes : Sa saison se résume en deux images. Celle de son doigt complètement tordu face à Copenhague. Et celle de l’annonce de sa convocation après le forfait d’Otávio. Deux blessures quoi. Super…

João Cancelo : 30 ans et 0 match disputé à l’Euro. Oui oui, c’est une vraie info.

Diogo Dalot : S’est fait une place à Manchester et en sélection depuis qu’il a juré allégeance à Cristiano. Les promotions canapé ne sont pas un mythe.

Nuno Mendes : Le talent de Cafu dans le corps d’Abou Diaby.

Nélson Semedo : Vu que personne ne regarde Wolverhampton, le dernier signe de vie qu’il a donné à la planète foot c’est lui en train de se prendre une rouste par Robin Gosens. Atroce.

Rafael Leão : Giga Chad à Milan, giga nul au Portugal. Pense pouvoir nous berner avec son beau sourire mais personne n’est dupe. Prochain faux pas et on l’incitera vivement à se consacrer exclusivement au rap.

João Félix : 6 mois à Benfica ont suffi pour qu’on nous le vende comme le nouveau Kaká. Problème : il pue juste la merde.

Pedro Neto : Il a disputé 143 matchs professionnels et en a loupé 122 à cause de ses blessures. C’est vraiment pas une blague.

Francisco Conceição : S’il joue l’esprit léger, Chico devrait parvenir à rendre fou ses adversaires autant que son père a saoulé les aficionados du championnat portugais. C’est dire à quel point on place beaucoup d’attente en lui.

Cristiano Ronaldo : Tous les deux ans c’est censé être sa dernière compétition. Mais il ne lâche pas le morceau qu’il a entamé en 2004. On dirait moi qui suis toujours éperdument amoureux de ma première amoureuse. Reviens Capucine…

Gonçalo Ramos : Exceptionnel face à la Suisse, tuba contre le Maroc, timide avec le PSG, mais beaucoup moins quand il s’agit de se prendre en photo. Tout ça pour finir remplaçant du remplaçant de CR7.

Diogo Jota : Il est nul au foot mais très bon devant les cages. Disons que ça compense.

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