Quelques mots sur la victoire du Portugal face aux Fidji…
Hier soir, le XV du Portugal a fait l’histoire. Pour les joueurs, pour Patrice Lagisquet et son staff, pour nous, pour les férus de ce sport et pour ceux qui y étaient étrangers jusqu’ici. Hier soir, le coup de pied de Mike Tadjer a sonné comme une promesse d’après. Lui s’arrête sur ce petit point d’écart, mais d’autres prendront sa suite, le prendront en exemple et botteront en touche comme s’ils étaient lui. Car ce Portugal n’est pas une somme, mais un seul et même être. Cette victoire, cette dernière transformation de Samuel Marques, c’est aussi celle de ceux qui étaient déjà en France en 2007. C’est aussi celle d’enfants, dont la vision s’est ovalisée après que leur regard n’ait été que trop souvent dirigé vers l’unique ballon rond. Cette victoire, c’est un fait, c’est une fête, c’est une pièce dorée qui est tombée du bon côté. Mais c’est aussi, et peut-être surtout, l’achèvement d’une aventure pas comme les autres, d’une compétition intense où les amateurs et les professionnels se sont confondus, où les défaites ont eu le goût de succès, où le sport a repris sa place. Depuis hier soir, le Portugal n’est plus que football, il est aussi rugby.
