Dans le cadre d’une interview accordée au journal italien Corriere della Serra, Zlatan Ibrahimović a brièvement évoqué l’éthique de travail des joueurs de l’AC Milan lors de son arrivée. Très vite, tout le monde s’est mis au diapason, sauf un : Rafael Leão.
Dans le cadre de la promotion de son livre autobiographique « Adrenalina, Mes histoires ignorées », Zlatan Ibrahimović a accordé une interview au journal italien Corriere della Serra , dans laquelle il revient en long, en large et en travers, sur différents moments de sa vie et de sa longue carrière. Comme il sait si bien le faire, le géant suédois est venu, à la manière d’un rappeur, déverser quelques punchlines bien senties. L’une d’elles concerne Rafael Leão, son actuel coéquipier à l’AC Milan.
« Au début, personne ne courait à l’entraînement. J’ai affronté mes coéquipiers un par un, devant tout le monde. À l’entraînement, il faut se tuer au travail. Si je cours, si je me tue, mon coéquipier se doit de faire pareil. Tout le monde l’a compris, sauf un : Rafael Leão. Au début, il ne m’écoutait pas. Mais il a fini par arriver à cette conclusion de lui-même. Et ça se voit, il a beaucoup progressé. »
Cette déclaration d’Ibrahimović colle plutôt bien aux défauts que l’on a longtemps soulignés chez le jeune portugais. Naturellement très talentueux, il était évident que son apparente nonchalance lui mettait quelques bâtons dans les roues. Des problèmes qui semblent aujourd’hui être de l’histoire ancienne pour Rafael Leão. Récemment sélectionné en équipe nationale, titulaire indiscutable depuis le début de la saison du côté de l’AC Milan, nul doute que les conseils de son aîné l’ont aidé dans ce processus.