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Seleção

Le ras-le-bol autour du cas Ronaldo

Alors que le Portugal prépare son Mondial, l’ombre de l’interview de Cristiano Ronaldo plane sur la sélection. Une distraction fâcheuse dont tout le monde se passerait bien.

Dans la presse, on ne parle que de ça. Depuis une semaine, l’interview vérité de Cristiano Ronaldo cristallise l’attention de tous. Sans langue de bois, l’attaquant portugais s’y est livré comme rarement. Du pain béni pour la sphère médiatique, un enfer pour les acteurs de la Seleção qui sont régulièrement interrogés à ce sujet.

« On ne parle que de ça en conférence de presse, alors même que le Portugal a une Coupe du monde à disputer. Je ne comprends pas vos questions. » A peine arrivé au Qatar, Bernardo Silva s’est vu poser une pléthore de questions au sujet de Cristiano Ronaldo Et alors même qu’il montrait son agacement, soulignant que cette affaire ne concernait en rien la sélection, les journalistes présents sur place n’ont cessé de remettre le sujet sur la table. Comme João Mário, Danilo Pereira ou Fernando Santos avant lui, le milieu de Manchester City a botté en touche. Mais la régularité des questions instaure petit à petit un climat de malaise. Les joueurs commencent à faire la moue, à rire jaune.

Ce n’est pourtant pas nouveau, les joueurs y sont habitués. Cristiano Ronaldo a toujours, malgré lui ou non, monopolisé l’attention des médias, même lors des trêves internationales. Mais le contexte actuel est légèrement différent. Comme souligné par Bernardo, le Portugal prépare une Coupe du monde. Tant pis, la presse, étrangère et même portugaise, s’en moque. Quitte à parfois fabriquer des polémiques. Comme cette poignée de main à première vue étrange entre Bruno Fernandes et Cristiano Ronaldo, ou bien cette prétendue altercation entre le numéro 7 et João Cancelo. Dans le premier cas, Cristiano plaisante avec son coéquipier de Manchester United. Dans la seconde, il cherche à apaiser un début de tension entre le latéral droit portugais et João Félix. Tout a très vite été démenti. Mais les traces restent. Si la sélection portugaise semble pour le moment unie autour de son capitaine, les conséquences pourraient s’avérer plus désastreuses qu’il n’y paraît.

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