Connect with us

Seleção

Bruno Fernandes et Bernardo Silva, premiers coupables de l’élimination du Portugal ? 

On a tapé sur Cristiano Ronaldo et Roberto Martinez, c’est au tour de Bruno Fernandes et Bernardo Silva maintenant. Parce qu’on en peut plus de ces deux-là. L’un évolue à Manchester United, où il est capitaine. L’autre à Manchester City, où il est indiscutable. Pas mal comme CV. Pourtant, une fois en sélection, les deux ne dégagent rien. 

Alors à vrai dire, Bruno est quand même passé par une très bonne période. De la Coupe du monde 2022, jusqu’aux qualifs de cet Euro. On semblait même partir sur « la sélection de Bruno Fernandes ». Flatteur n’est-ce pas ? Et pourtant, que dalle. Sur le onze type du Portugal, il est sûrement le plus mauvais de la compétition. Pas un seul bon match à son actif. Même Roberto Martinez, qui ne touche pourtant pas aux statuts, a bien fini par le sortir en cours de match face à l’équipe de France. 

Toujours un, voire deux tons en dessous des autres, il a passé son temps à vouloir se la jouer chef d’orchestre. Mais il a finalement brassé beaucoup d’air, raté pas mal de choses et s’est agacé à de trop nombreuses reprises. Jusqu’en devenir lui-même très agaçant. 10 matchs de qualifs : 6 buts et 7 passes décisives. 4 matchs à l’Euro : 1 but offert par Ronaldo et 0 passe décisive. On s’en souviendra.  Pas pour les bonnes raisons.

Pour Bernardo Silva, c’est peut-être encore pire. Parce que lui, voyez-vous, il n’a pas une seule bonne compétition dans les pattes. Coupe du monde 2018 et 2022, Euro 2020 et maintenant 2024 ; l’ancien monégasque est systématiquement passé à côté. Pourtant, comme Bruno, le temps de jeu et la confiance du sélectionneur, il les a eu. Mais ses performances n’ont pas suivi. 

En dehors de son bon match face à la Turquie, qu’est-ce qu’on peut retenir de positif ? Bah rien. Hier face à la France, y’a cette passe plein axe qu’il envoie… pour les attaquants tricolores. Y’a aussi cette contre-attaque à la 120e minute qu’il gère terriblement mal. Et puis sinon y’a beaucoup de tours sur lui-même. Parce que c’est ça Bernardo avec le Portugal : ça tourne en rond. 

Les deux ont bientôt 30 piges, et ne sont plus très loin des 100 sélections – surtout Bernardo. Mais finalement, qu’auront-ils apporté dans l’histoire de la Seleção, si ce n’est de la frustration et pas mal d’indifférence ? Mais le pire dans tout ça, c’est qu’on a encore pas mal d’années devant nous à se les coltiner. C’est super. 

More in Seleção