Pour cette 2e journée de Coupe du monde, le Portugal retrouve l’Uruguay. Les hommes de Fernando Santos pourraient se qualifier pour les huitièmes dès maintenant. Mais avant, ils doivent battre la Céleste qui traverse une période fastidieuse.
Après une victoire difficile face au Ghana (3 – 2), le Portugal s’apprête à affronter l’Uruguay qui, plus tôt lors de cette même journée, venait faire l’histoire avec la Corée du Sud. En effet, au cours de leur rencontre, aucune des deux équipes n’est parvenue à cadrer un tir. Une première en Coupe du monde au XXIe siècle.
La Céleste est passée à côté de son match et n’a pas su aller au-delà d’un triste zéro à zéro. En cas de nouvelle contre performance, elle pourrait alors quitter la compétition prématurément. Pas question pour Luis Suarez et ses coéquipiers qui essayeront de venir chercher un résultat au Lusail Iconic Stadium.
Pour faire partie des 32 sélections au Mondial, l’Uruguay a dû batailler jusqu’au bout. Lors de la phase éliminatoire de la zone d’Amérique du Sud, elle ne comptabilisait que quatres victoires après quatorze matchs. Voyant que le Qatar s’éloignait dangereusement, Oscar Tabarez fut alors limogé. L’arrivée du pragmatique Diego Alonso est venue apporter une nouvelle dynamique à l’équipe qui a fini par remporter ses quatre rencontres restantes pour accrocher le précieux sésame.
Côté tactique, l’Uruguay évolue en 4-4-2 ou en 4-3-3 selon l’adversaire. Face aux sud-coréens, elle a notamment opté pour la seconde option, avec un Darwin Nunez ailier gauche sur le papier, mais qui dans les faits prenait souvent l’axe au côté de Luis Suarez. En défense, de droite à gauche : Martín Cáceres, Diego Godín, José Giménez et Mathías Oliveira. Dans l’entrejeu, le point fort de l’équipe, on retrouve Federico Valverde, Rodrigo Bentancur et Matías Vecino. Enfin devant, Facundo Pellistri, qui ne joue pourtant pas avec le groupe pro de Manchester United, vient faire office de surprise dans le onze. Contre la Seleção, il ne serait pas étonnant de retrouver une composition similaire à celle-ci.
Mais peu importe les hommes, après 2018 et le doublé d’Edinson Cavani, les Portugais ont une sacrée revanche à prendre sur les Uruguayens.