Face à Liverpool en quarts de finale aller de la Ligue des Champions, Benfica s’est incliné trois buts à un. Un résultat cruel qui ne reflète pas totalement la physionomie de la rencontre.
Benfica se savait outsider. Dominés sur une majeure partie de la rencontre, les aigles auraient néanmoins pu espérer un meilleur résultat. Rapidement mené, les benfiquistas sont revenus au score, ont poussé pour espérer plus, mais ont fini par encaisser un troisième but.
Benfica : La marche était trop haute ?
« Nous sommes persuadés que si nous sommes au niveau, comme face à l’Ajax, nous pouvons mettre l’adversaire en difficulté. » C’est prudent mais loin d’être défaitiste que Nelson Verissimo s’était rendu en conférence de presse en préambule de cette rencontre. À raison. Porté par un Estádio da Luz qui n’a cessé de donner de la voix, les Encarnados ont longtemps regardé Liverpool les yeux dans les yeux.
Mené par deux buts peu après la demie heure de jeu, c’est en seconde période que Benfica a montré un autre visage. Au retour des vestiaires, Darwin Nunez – qui inquiétait Klopp – a profité d’une grossière erreur d’Ibrahima Konaté pour marquer et relancer totalement la rencontre. Plus agressifs et dangereux, les aigles ont alors multiplié les actions, auxquelles le dernier geste a néanmoins manqué.
Liverpool opportuniste
À contrario, les Reds ne se sont pas fait prier pour profiter des erreurs benfiquistas et convertir leurs occasions. Le second et le troisième but qui interviennent suite à une erreur de passe de Taarabt, et de placement de Vlachodimos en sont la démonstration. Benfica peut néanmoins se sentir lésé. Alors que tout était encore possible, Virgil Van Dijk semble avoir accroché Darwin Nunez qui s’est écroulé dans la surface. Le contact est certain, mais l’arbitre a jugé qu’il n’était pas sanctionnable.
Au match retour, qui se déroulera à Anfield la semaine prochaine, Benfica devra marquer au minimum deux buts de plus que son adversaire du soir. Mission quasiment impossible.