Le FC Porto l’a confirmé ce matin dans un communiqué, le club est actuellement sujet à de nombreuses perquisitions dans le cadre d’une enquête judiciaire. Au cœur du scandale, une potentielle falsification de résultats sur des tests COVID-19 concernant ses joueurs.
« Un voyage en avion, en direction de l’étranger, est à l’origine de cette enquête. Il a été effectué par un joueur de football professionnel (du FC Porto) prétendument infecté par le COVID-19 » à indiqué la police judiciaire portugaise dans un communiqué. Le cas de l’attaquant japonais, Shōya Nakajima, serait au cœur de la polémique d’après SIC Noticias. Selon la chaîne d’informations portugaise, les autorités suspectent que les résultats du joueur nippon auraient été falsifiés lors de son départ du FC Porto vers le club d’Al Ain (Emirats arabes unis) dans le cadre d’un prêt en janvier dernier. Des allégations qui ne sont, pour le moment, pas confirmées par la justice.
Le code pénal prévoit une peine de prison allant de un à huit ans pour la personne concernée puisque ces agissements, si avérés, seraient une atteinte intentionnelle à la santé publique. En résultante, la police judiciaire portugaise a lancé ce matin une série de nombreuses perquisitions dans la région d’Algarve et de Porto, dans le cadre d’une enquête menée par la DCIAP (Département Central de l’Investigation et de l’Action Pénale).
L’affaire ne s’arrêterait pas ici et si ces hypothèses venaient à se confirmer, l’enquête ouverte contre le FC Porto pourrait prendre une nouvelle dimension. Suite au derby opposant le FC Porto au SL Benfica le 15 janvier dernier, les Lisboètes ont été sévèrement touchés par le virus. Pas moins de 17 personnes de l’effectif de Jorge Jesus (staff et joueurs inclus) ont été testés positifs au Covid-19, le club de Porto pourrait avoir falsifié des tests à l’occasion de cette rencontre d’importance capitale.
Source : RMC Sport, SIC noticias, A Bola et communiqué du FC Porto