Le SL Benfica a terminé le travail en beauté avec une humiliation infligée au Club Brugge (5 – 1) et se qualifie ainsi en quart de finale de Champions League.
Cette manche retour à l’Estadio da Luz était la parfaite occasion d’offrir un superbe spectacle à leurs supporters. Les guerriers du Glorioso ont eu conscience de cela et ils ont voulu enfoncer le clou contre les Belges après leur victoire au match aller (0 – 2). Cette formation benfiquiste semblait être en extase et proche de la perfection dans le jeu tout au long de la rencontre face à des Bleues et Noirs complètement dépassés.
Une prestation phénoménale
Alors que l’arbitre venait à peine de siffler le début de la partie, les Aigles ont voulu tuer les espoirs adverses dès la première minute avec un but de João Mario qui finit par être annulé. Ils asphyxient leurs opposants en monopolisant le ballon et menaçant Simon Mignolet à plusieurs reprises obligeant ce dernier à réaliser des arrêts héroïques. Mais Gonçalo Ramos et ses coéquipiers passent à la vitesse supérieure : l’attaquant portugais mène une contre-attaque à toute allure et sert parfaitement Rafa Silva qui ouvre le score (37′). L’artilleur formé au Seixal a été inspiré par le but de son coéquipier et a réalisé un slalom maradonesque dans la surface pour doubler la mise en faveur des encarnados, juste avant la pause.
Gonçalo Ramos rentre dans une autre dimension 🇵🇹✨pic.twitter.com/rqXDGxlwaT
— As Quinas 🇵🇹 (@AsQuinasOff) March 7, 2023
La seconde période débute sur les mêmes bases que la première et le numéro 88 veut que l’on continue de parler de lui : il alourdit le score grâce à un beau service de Alejandro Grimaldo. Les Portugais sont sans pitié et refusent de se contenter d’un simple 3 – 0. Tout déroule pour eux à la fin de ce duel : pénalty concrétisé par João Mario, soit sa 5e réalisation de suite sur cinq rencontres consécutives de Ligue des Champions, le dernier joueur des Rouges et Blancs à avoir fait cet exploit se prénomme Eusébio. David Neres, dérangé probablement que le résultat ne soit pas une manita, a décidé de sortir du banc et de mettre un ultime ballon au fond à un quart d’heure de la fin de la rencontre. Les troupes de Scott Parker sauvent l’honneur sur le fil par l’intermédiaire de Bjorn Meijer qui nettoie la lucarne (87′).
Une partition dont même Mozart serait jaloux : Roger Schmidt peut sortir de l’antre lisboète avec le sourire et fier de ses joueurs. Une antre qui a retrouvé une âme, des émotions et beaucoup de joie grâce aux travaux du technicien allemand. Le seul point négatif à relever de cette soirée pour le SLB est le carton jaune de Nicolas Otamendi qui le privera du prochain tour puisqu’il était sous le risque d’une suspension.
Une qualification historique et lucrative
Ce passage au prochain stade de la compétition marque un nouvel exploit historique dans cette saison si remarquable : atteindre les quarts de finale de la C1 pour la deuxième année consécutive, il s’agit d’une première depuis la fin des années 70 (1967/1968 et 1968/1969).
La qualification leur permet d’empocher également le gros lot : une somme de 72,6 millions d’euros, encore un record (cette fois-ci financier) pour l’institution menée par Rui Costa. Sachant que le tirage au sort aura lieu que le 17 mars, ce dernier devra se montrer patient concernant l’identité du futur adversaire.