Guidé par ses supposés envies d’ailleurs, Bernardo Silva pourrait plier bagages, et rejoindre l’un des deux cadors espagnols qui seraient prêt à mettre le prix fort pour le déloger.
Gaucher, petit, chouchou de Guardiola… ne vous méprenez pas, c’est bien de Bernardo Silva dont il est question aujourd’hui. Arrivé à Manchester City en 2017, le natif de Lisbonne a très vite conquis les observateurs. D’abord dans un rôle de remplaçant, c’est lors de la saison suivante qu’il s’est totalement imbriqué dans le onze; au point d’être considéré comme le successeur de son homonyme, David.
« Il y a Bernardo Silva et 10 autres joueurs »
La saison 2018/19 des Sky Blues est d’une insolente réussite. Mis à part cette coupe aux grandes oreilles qui ne cesse de fuir l’entraîneur Catalan depuis son arrivée, Manchester rafle tout au niveau national. Le jeu proposé par l’équipe est divertissant à souhait, et dans ce collectif bien huilé, Bernardo enchaîne les performances toujours plus plaisantes les unes que les autres.
En plus de Pep Guardiola qui ne tarie pas d’éloge à son encontre, les supporters mancunien le nomment joueur de l’année Etihad 2018/19. Avec sa sélection, il remporte la première édition de la Ligue des Nations face aux Pays-Bas, et est nommé meilleur joueur du tournoi. Pour couronner le tout, il finit même à une très honorable 9ème place au classement du Ballon d’Or 2019. Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Peur… de faire des différences ?
Le problème de Bernardo Silva arrive la saison suivante. De nature très taquin balle au pied, il change du tout au tout. Très (trop) souvent, on le retrouve à réaliser ce circuit absolument non-productif, durant lequel il avance balle au pied, fait mine de fixer un joueur, avant de décider de passer le ballon en arrière. Il ralentit le jeu, laisse le temps aux défenseurs adverses de se replier, et fait reculer sa propre équipe. D’une saison à une autre, il ne semble plus qu’être l’ombre de lui-même.
Ses énormes qualités de percussion, son intelligence de jeu, sa contribution sans ballon; tout semble s’être volatilisé. Avec le retour de blessure de Kevin De Bruyne, l’émergence de Phil Foden, et le niveau affiché par Riyad Mahrez ou Ikay Gundogan, Bernardo finit naturellement par perdre du terrain. Malgré tout, Pep maintient sa confiance, même s’il est moins souvent aligné d’entrée de jeu.
Vers un nouveau départ ?
Malgré une saison 2020/21 plus intéressante que la précédente, malgré tout bien loin des standards que l’on a pu lui attribuer, Bernardo Silva serait maintenant intéressé par de nouvelles perspectives d’avenir. On retrouve parmi ses courtisans, deux des trois plus grandes écuries espagnoles.
Atletico Madrid
Depuis le cas João Félix, l’Atletico apparaît comme étant la destination à fuir absolument. Là-bas, Bernardo pourrait pourtant incarner ce « couteau suisse » si important pour El Cholo Simeone. À l’image de Marcos Llorente, il pourrait tantôt jouer sur un côté, tantôt au centre de terrain, ou bien alors être le produit d’une invention saugrenue de son coach. Quoiqu’il en soit, les rumeurs l’envoyant chez les Colchoneros s’intensifient, et les cartes sont entre ses mains.
FC Barcelone
Qui n’a jamais eu l’envie de voir Bernardo Silva foulé le Camp Nou et y briller ? L’ADN de l’équipe colle à celle de notre magicien – temporairement disparu – et s’il y a bien un club qui pourrait le relancer, il se pourrait que ce soit le FC Barcelone. Attention cependant car de André Gomes à Francisco Trincão en passant par Nelson Semedo; dans l’histoire récente du Barça, les portugais n’y ont absolument pas été en réussite. Les raisons sont différentes pour chaque cas, mais il n’en reste pas moins que cette destination n’est pas des plus conciliantes avec les joueurs de la Seleção.